“L’éthique en permaculture se résume à la résolution de prendre conscience de notre responsabilité pour notre existence et celle de nos enfants“ (Bill Mollison)
Le terme “permaculture”vient des locutions “agriculture permanente” et “culture permanente” – il s’agit de vivre en réduisant le plus possible notre impact sur la planète et de veiller à ce que nos activités humaines soient durables pour plusieurs générations après nous et en harmonie avec la nature. « Permanent » ne veut pas dire figé. On parle là de stabilité, de la façon de travailler les sols et d’assainir l’eau, de communautés prospères dans des régions auto-suffisantes, de biodiversité et, en matière sociale, de justice, de paix et d’abondance. [the Permaculture Association, 2015]
L’ÉTHIQUE
- Prendre soin de la terre
- Mettre en place les conditions favorables à toute forme de vie pour croître et se multiplier. C’est le premier principe car sans une terre saine, pas d’épanouissement possible pour les humains.
- Prendre soin des personnes
- Garantir aux personnes l’accès aux ressources nécessaires à leur existence.
- Restituer le surplus
- Réinvestir les excédents dans le système collectif afin de respecter les 2 premiers principes. On inclut ici le recyclage des déchets, qui sont réinjectés dans le système puis revalorisés.
LES 12 PRINCIPES QUI RÉGISSENT LA PERMACULTURE
- Observer et interagir
- By taking time to engage with nature we can design solutions that suit our particular situation
- Capter et stocker l’énergie
- Développer des systèmes qui collectent des ressources au moment où elles sont abondantes pour pouvoir les utiliser quand on en a besoin
- Veiller à l’efficience
- Toujours s’assurer que tout travail porte véritablement ses fruits
- Pratiquer l’autodiscipline et accepter la critique
- Le besoin de pérennité et de bon fonctionnement du système exige l’arrêt de toute activité inappropriée
- Utiliser et valoriser les ressources renouvelables
- Faire le meilleur usage de ce que la nature nous donne en abondance afin de limiter nos comportements consuméristes et notre dépendance aux énergies fossiles
- Zéro déchet
- En valorisant et ré-utilisant toutes les ressources disponibles, on ne produit plus de déchet
- Conception, des grandes structures au détails
- En prenant du recul on repère les schémas présents dans la nature et la société. Ceux-ci inspirent nos créations dans les grandes lignes, et chacun pourra les agrémenter ensuite à sa guise en fonction des éléments individuels
- Intégrer plutôt que diviser
- Lorsque chaque élément est à la bonne place, un lien s’instaure entre eux et ils collaborent pour se porter assistance
- Préférer les solutions locales et durables
- Maintenir des échanges locaux et durables est plus facile qu’un système à grande échelle, tout en garantissant un meilleur usage des ressources locales et une plus grande stabilité
- Protéger et favoriser la diversité
- La diversité réduit la vulnérabilité à un grand nombre de menaces et tire avantage de la nature de son environnement d’implantation
- Oser être à la marge et revendiquer l’originalité
- C’est l’interaction qui produit les événements les plus intéressants et souvent aussi les plus bénéfiques, riches et fertiles pour la collectivité
- Etre créatif et proactif face au changement
- Nous pouvons influencer de manière positive les mutations inéluctables en étant un observateur attentif et en agissant au bon moment
(David Holmgren, 2013)